Les oiseaux migrateurs

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Les oiseaux migrateurs

Regardez les avant

D’atteindre sa chimère

Plus d’un l’aile rompue

Et du sang plein les yeux

Mourra. Ces pauvres gens

Ont aussi femme et mère

Et savent les aimer

Aussi bien que vous, mieux

Jean Richepin, Georges Brassens, Les oiseaux de passage

L’hirondelle ne supporte pas le froid. Elle vit d’octobre à avril en Afrique, principalement au Sénégal, au Nigéria et en Afrique su Sud, et elle passe la belle saison en Europe de l’Ouest, surtout en France et dans les Iles britanniques. Elle est noire et blanche.

Le martinet, son cousin, est noir. Il vit au Sud de l’équateur en hiver et migre dans toute l’Europe l’été.

La cigogne noire quitte la Mauritanie au printemps pour venir s’installer dans le Nord-est de la France jusqu’à l’automne.

La bergeronnette est de couleur grisâtre. A la fin de l’hiver qu’elle passe au Maghreb, elle vient s’installer en France.

La sarcelle est gris-marron. Elle réside en Europe de l’Ouest l’hiver, et l’été en Europe de l’Est.

La grive est brune, tachetée de clair, et la grive mauvis est brun uni.

Le coucou a un plumage gris. Il quitte l’Afrique du Sud au printemps pour s’installer en Europe.

L’étourneau adulte a le plus souvent un plumage très sombre. Quand il est migrateur, il quitte par exemple l’Europe du Nord et de l’Est pour venir s’installer en Europe de l’Ouest ou en Afrique du Nord. Beaucoup d’étourneaux ne migrent pas et sont installés par exemple en Amérique du Nord ou en Afrique du Sud.

Le milan noir n’est pas noir, mais brun foncé. Il quitte l’Europe de l’Ouest dès le mois d’août pour passer la saison froide en Afrique du Sud, et reviennent en Europe en février-mars.

La sterne arctique, plus qu’un migrateur, est un voyageur, un nomade, un errant qui vole plus de huit mois par an, parcourant jusqu’à 70 000 km. L’été, il apprécie la chaleur du Nord de l’hémisphère nord, du pôle aux régions subarctiques, et jusqu’en Bretagne. Il hiverne dans les océans proches du pôle Sud. Le plumage des sternes adultes est gris sur les parties supérieures avec la nuque et la calotte noires et les joues blanches.

La palombe est gris-bleu, comme les hommes du désert chers à Le Clézio. A la mi-octobre, la palombe quitte ses zones de nidification situées en Allemagne, en République tchèque, en Pologne et en Finlande pour venir s’installer dans le Sud-ouest de la France ou en Espagne. Elle perd plus que des plumes en traversant les cols basques des Pyrénées. Au printemps, elle effectue le trajet inverse, en perdant de nouveau plus que des plumes au passage des cols basques des Pyrénées.

L’ortolan mâle, l’été, a le dessous du corps rosâtre, la poitrine et la tête verdâtre, la gorge jaune, le dos brun-roux rayé de noir, les ailes brun-noir liserées de roux avec deux fines barres blanches. La femelle est plus terne que le mâle. Le plumage hivernal est beaucoup plus terne que le plumage estival. Le bruant ortolan, c’est son vrai nom, se rencontre en été dans de nombreux pays d’Asie et d’Europe, du sud de la Scandinavie au sud de l’Espagne, à l’Est jusqu’en Russie et en Mongolie. En France, il est commun dans le Midi. Il migre en automne en Iran et en Arabie, en Afrique, du Sénégal à l’Ethiopie et au sud du Sahara.

En somme, un peu de blanc, du gris, du brun et du noir.

Tous ces oiseaux vivent, ou du moins vivaient en harmonie, en tous cas sans conflits majeurs, avec les espèces sédentaires, partageant depuis quelques décennies leurs difficultés liées à l’usage des pesticides qui empoisonnent les insectes et les céréales, ici et ailleurs, donc leur nourriture, qu’ils soient insectivores, frugivores ou granivores. Mais les oiseaux migrateurs sont encore plus pénalisés que les sédentaires. Dès qu’ils sont moins bien nourris, ils meurent de faim et d’épuisement pendant les migrations, en particulier quand ils traversent une mer ou un océan sans pouvoir se reposer, faute de bateaux à voiles… On ne migre jamais par plaisir. C’est toujours une contrainte, très souvent un risque vital. C’est ainsi que l’île italienne de Lampedusa ne cesse de voir arriver sur ses côtes et dans les filets de ses pêcheurs les cadavres de ces oiseaux morts noyés par milliers, dans une indifférence quasi générale.

Quand la mer se ramène avec des étrangers,

en Bretagne y’a toujours la crêp’rie d’à côté,

et un marin qui t’file une bonne crêpe en ciment,

tellement il y a fourré des tonnes de sentiments

Léo Ferré, Les étrangers

Dans une société en crise économique, sociale, morale, sociétale, politique comme l’est la société française, les oiseaux migrateurs reçoivent néanmoins l’aide d’individus et d’associations sensibles à leur sort.

Les principales associations sont la LPO (ligue pour la protection des oiseaux), la LDH (ligue de défense des hirondelles), la CIMADE (centre d’intervention pour un meilleur accueil des étourneaux), RESF (réseau d’entraide et de solidarité fraternelle), ATTAC (association typiquement tournée vers l’assistance aux cigognes), la CNT (cigognes noires en transit) et le MRAP (mouvement pour un renouveau de l’accueil des palombes).

Ces associations sont actives sur tout le territoire, mais surtout dans les couloirs de migration et les zones de repos, souvent des zones humides.

J’ai appris très tard à aimer les oiseaux
je le regrette un peu
mais maintenant tout est arrangé
on s’est compris (…)
les oiseaux donnent l’exemple
l’exemple comme il faut
exemple des oiseaux
exemple des oiseaux
exemple les plumes les ailes le vol des oiseaux
exemple le nid les voyages et les chants des oiseaux
exemple la beauté des oiseaux
exemple le cœur des oiseaux
la lumière des oiseaux.

Jacques Prévert, Paroles, Au hasard des oiseaux

Des individus, membres ou non de ces associations, sont bien connus pour s’être engagés dans le difficile combat pour la défense des oiseaux migrateurs. Ils agissent au plan local mais leur rayonnement dépasse de loin le cadre de leur région, voire de la nation.

Parmi eux, on peut citer Damien Kâ, dans le Nord-Ouest, plus précisément à Grande-Synthe, qui accueille, soutient, protège avec une rare énergie et beaucoup de courage tous les oiseaux migrateurs qui font étape en Normandie en espérant poursuivre leur migration, ensuite, vers les Iles britanniques.

Même s’il n’habite pas dans le Nord, Mathieu Quas dénonce, caméra en main, les exactions des chasseurs de tout poil commises contre les oiseaux migrateurs faisant escale à Calais.

A Paris, Anne Hi voit venir ces oiseaux refoulés de partout, malmenés, harcelés, et tente malgré une opposition violente de nombreux indigènes assez peu partageux, d’accorder à ces êtres en sursis un peu de réconfort.

A Rome, François ne cesse d’en appeler à la générosité et au partage, mais sa voix porte peu.

Dans le Sud-est, près de la frontière italienne, Martine Land brave les chasseurs et les porteurs d’hermine, et vient en aide aux oiseaux migrateurs affamés, perdus, désireux de poursuivre leur route vers le Nord.

A Briançon, c’est Gérard Fro qui se déclare fier de son conseil municipal après l’attribution d’un logement vacant à une association d’aide aux oiseaux migrateurs.

A Grenoble, c’est Eric Pie qui, de Montgenèvre, là où de nombreux oiseaux migrateurs tentent de passer la frontière franco-italienne au péril de leur vie pour rejoindre la France, s’indigne et se révolte : « Nous sommes ici sous le col de l’Échelle, sur une route mondiale de l’exil, au cœur de l’Europe entre la France et l’Italie. Nous sommes ici au sommet de l’absurde« .

A Breil-sur-Roya, Cédric Herre cultive des oliviers et élève des poules. Les oiseaux, il les connait donc bien. Il se refuse à faire un tri entre les migrateurs et les sédentaires. Il a été condamné pour aide aux oiseaux migrateurs à 4 mois de prison avec sursis en août 2017. Ses convictions humanistes l’ont amené à accompagner en train à Marseille (eh oui ! en cas de force majeure, les oiseaux migrateurs sont parfois amenés à voyager en train) de nombreux oiseaux en quête de reconnaissance juridique. Il a même failli se retrouver en prison pour avoir emprunté un couloir autoroutier de migration avicole entre Breil-sur-Roya et Nice afin d’y livrer ses oiseaux non migrateurs sur le marché.

On peut aussi louer le courage de Jacques Tout. Cet ancien ministre d’un autre Jacques, devenu Défenseur des droits des oiseaux migrateurs et autres pauvres hères des temps modernes, dénonce « une défaillance par rapport aux droits fondamentaux « . Il évoque en ces termes, en cette fin 2017, la circulaire gouvernementale du 12 décembre [2017] qui prévoit le déploiement d’équipes mobiles dans les centres d’hébergement pour procéder au recensement des oiseaux migrateurs qui vont selon lui être amenés à fuir si les centres deviennent des pièges. Trois mois plus tôt, il s’était déjà inquiété d’une logique de « tri » entre « bons » et « mauvais » oiseaux migrateurs. Il visait alors le manichéisme d’Emmanuel Mac opposant les bons volatiles demandeurs d’asile et les mauvais migrateurs agissant pour des raisons économiques. La Commission consultative des droits des hirondelles (CNCDH) s’est d’ailleurs inquiétée de réponses gouvernementales contribuant à « nourrir un sentiment de xénophobie« .

Pour finir, citoyen du monde et apôtre laïc de l’humanisme, Jean-Marie Gustave Le Clézio est aussi un partageux. Et il sait de quoi il parle quand il évoque le thème des migrations de tous poils et de toutes plumes. « La vérité, c’est que chaque drame de la migration en provenance des pays pauvres pose la question qui s’est posée jadis aux habitants de Roquebillière, lorsqu’ils ont offert l’asile à ma mère et à ses enfants : la question de la responsabilité.

Dans le monde contemporain, l’histoire ne répartit plus les populations entre factions guerrières. Elle met d’un côté ceux qui, par le hasard de leur situation géographique, par leur puissance économique acquise au long des siècles, par leur expériences, connaissent les bienfaits de la paix et de la prospérité. Et de l’autre, les peuples qui sont en manque de tout, mais surtout de démocratie. La responsabilité, ce n’est pas une vague notion philosophique, c’est une réalité.

Car les situations que fuient ces déshérités, ce sont les nations riches qui les ont créées. Par la conquête violente des colonies, puis après l’indépendance, en soutenant les tyrannies, et enfin aux temps contemporains, en fomentant des guerres à outrances dans lesquelles la vie des uns ne vaut rien, quand la vie des autres est un précieux trésor.

La migration n’est pas, pour ceux qui l’entreprennent, une croisière en quête d’exotisme, ni même le leurre d’une vie de luxe dans nos banlieues de Paris ou de Californie. C’est une fuite de gens apeurés, harassés, en danger de mort dans leur propre pays.

Nous nous sommes habitués progressivement, depuis les guerres d’indépendances, à ce que des centaines de milliers d’être humains, en Afrique, au Proche Orient, en Amérique latine, naissent, vivent et meurent dans des villes de toiles et de tôles, en marge des pays prospères. Aujourd’hui avec l’aggravation de ces conflits, et la sous-alimentation dans les pays déshérités, on découvre que ces gens ne peuvent plus être confinés. Qu’il traversent forêts, déserts et mers pour tenter d’échapper à leur fatalité.

Ils frappent à notre porte, ils demandent à être reçus.

Comment pouvons-nous les renvoyer à la mort ? »

Le Clézio poursuit dans l’Obs : « S’il est avéré que pour faire déguerpir les migrants qui dorment sous une bâche par six degrés au-dessus de zéro les milices crèvent leurs tentes (…) S’il est avéré qu’on pourchasse les misérables comme s’ils étaient des chiens errants. Eh bien, cela est dégueulasse. Il n’y a pas d’autre mot ».

Bien sûr, tout le monde l’aura compris, quand Le Clézio parle des migrants, il veut en fait parler des oiseaux migrateurs. Un clin d’œil à Jean de la Fontaine qui, lui, en parlant des animaux, voulait parler des êtres humains.

Tous ces partageux et des milliers d’autres, anonymes, coupables de « naïveté » et de « bons sentiments« , offrent de l’eau, de la nourriture, un abri, un peu de réconfort à tous ces damnés de la Terre. Aider les oiseaux dans leur périlleux voyage est pour eux un devoir, un impératif catégorique, une évidence parfois religieuse, toujours humanitaire. Ils rappellent à l’envi que nous sommes tous, à une, deux, cinq ou dix générations, des oiseaux migrateurs. Il faut avoir croisé une fois le regard d’une palombe reconnaissant dans une soucoupe des graines de mil ou de millet ou de sorgho, à côté de celles de tournesol ou de blé, pour savoir ce que le mot reconnaissance signifie.

Sur un’e boîte de conserve, sur un pigeon d’argile, vains dieux, c’est pas pareil :

Pour les chasseurs, les vrais, il faut de la chair tiède avec du sang vermeil,

Pour les chasseurs, les vrais, il faut que ça palpit’e de plumes et de ramage,

Il faut que ça ait peur, il faut que ça se sauve, bref, que ce soit « sauvage »…

(Henri TACHAN La chasse)

Mais tout le monde ne partage pas l’idéal de ces Justes du règne animal.

Les oiseaux sont de plus en plus en butte à toutes sortes de tracasseries. Les éoliennes ne sont pas la pire, même si elles perturbent leur vol et leur habitat quand elles sont implantées dans des couloirs de migrations.

Les éleveurs de canards et oies à foie gras les détestent. Au lieu de remettre en cause leur méthode d’élevage, ou de se convertir au maraichage, ils préfèrent accuser les oiseaux migrateurs de propager diverses maladies, dont la terrible grippe aviaire.

Les règlements européens autorisent le recours massif à la viande d’étourneau dans des préparations supposées de grives, ce qui ne fait l’affaire ni des grives, ni des étourneaux.

La palombe est toujours victime de chasse au filet et au fusil lors de ses migrations via les cols pyrénéens.

Pour une majorité de Français, ces oiseaux, même s’ils sont pour la plupart seulement en transit dans notre pays, viennent manger le blé des oiseaux de souche. Passe encore d’accueillir quelques uns d’entre eux, ceux qui ont été victimes de violences dans des pays en guerre, et qui peuvent le prouver de façon convaincante, mais pour les autres, pour tous les autres, en cage ! oust ! dehors ! et n’y revenez pas !

Qu’est ce qu’elle a donc fait

La p’tite hirondelle ?

Elle nous a volé

Trois p’tits sacs de blé.

Nous l’attraperons,

La p’tite hirondelle,

Et nous lui donnerons

Trois p’tits coups de bâton.

(La petite hirondelle, comptine)

Ce sont parfois des partis politiques qui s’affichent comme hostiles à toute forme d’accueil, même limité, des oiseaux migrateurs, au nom du droit du sol, du « on est chez nous, vains dieux« , du « on ne demande rien à personne« , du « c’est à cause de l’Europe qu’on en est là« . Et la politique gouvernementale, toute favorable qu’est est à la chasse à poils et à plumes, pas uniquement à Rambouillet, de favoriser toutes ces initiatives d’intolérance, de xénophobie, de racisme, contre des oiseaux au plumage le plus souvent moins blanc que blanc, sauf quelques cygnes, quelques oies, et de rares hérons. Alors, tous les coups sont permis. Les chasseurs uniformisés ou non, professionnels ou non, se défoulent, gazent à tout va, de nuit comme de jour, écrasent les nids au bulldozer, empêchent les humanistes et les humanitaires d’offrir de l’eau et du pain aux oiseaux, poursuivent en justice les partageux, enferment les oiseaux adultes mais aussi les plus jeunes dans des camps de rétention avicole (CRA, comme le cri du corbeau !) avant de les expulser, et font jouer la matraque dès que l’ennemi se met à piailler. Il ne s’agit plus simplement de leur voler dans les plumes : c’est la politique de la traque et des rafles.

La technique est bien rodée. Les chasseurs interdisent aux bonnes volontés de nourrir les oiseaux et prétendent le faire eux-mêmes. On dispose çà-et-là des écuelles remplies de nourriture, avec, en embuscade à quelque distance, des cages grillagées. Dès que le gibier vient boire ou manger, il est capturé et conduit dans des CRA. Mais, le plus souvent, le gibier est méfiant et préfère souffrir de la faim en restant à bonne distance.

Comme dans le clan des partageux, des individus se font remarquer par leur énergie incomparable dès qu’il s’agit de lutter contre les oiseaux migrateurs. Ils se sont même organisés en une coterie sinistre, le Groupe des 11.

On ne peut évoquer ce Groupe des 11 sans citer le père fondateur de cette pensée de souche, toujours copiée, jamais égalée depuis 40 ans, même par sa fille Marine et sa petite fille Marion, à savoir le célèbrissime Jean-Marie (4 consonnes et 5 voyelles). Pour lui, pour elles, pour eux, les oiseaux migrateurs du monde entier convergent vers la France non en simple formation en V, ni même en bataillons, mais en hordes sauvages, en marée noire, en tsunamis bigarrés et sauvages. Ils viennent voler nos poules domestiques et violer nos compagnes, à moins que ce ne soit le contraire. Le lien étroit entre oiseaux migrateurs et harcèlement de rue, terrorisme et islamisation est affirmé bien haut, surtout quand il s’agit d’oiseaux originaires d’Afrique qui refusent de chanter en français.

Dans ce Groupe des 11, on connait Natacha Bout, à Calais, qui dénonce les délits permanents des oiseaux migrateurs sur le territoire de sa commune. Entre 400 et 600 oiseaux migrateurs, en escale à Calais, veulent partir en Grande-Bretagne et créent des délits permanents. « Ils interpellent les transporteurs, ils sautent sur les camions, il arrachent les bâches, (…) ils attaquent la rocade, (…) ils mettent en danger la vie des citoyens calaisiens, et ils ne sont pas interpellés« , déplore Natacha Bout. A côté, les oiseaux d’Alfred Hitchcock font pâle figure !

A Béziers, Robert Méh ne veut pas paraître en retrait. Sa haine des oiseaux migrateurs est la ligne directrice de sa politique municipale : tentative d’instaurer un referendum local sur les migrateurs, affiches d’oiseaux noirs de barbe et de sang, hirsutes, menaçants, placardées sur les murs de la ville avec le slogan « ils arrivent« , statistiques ethniques dénonçant la présence, en moyenne, de 2 oiseaux migrateurs pour un oiseau de souche dans les volières éducatives de la ville, tentative de création d’une patrouille de chasseurs volontaires pour parachever l’action de la police municipale, armement de cette police municipale (« Désormais la police a un nouvel ami« ) pour lutter efficacement contre les exactions des oiseaux migrateurs, etc.

Laurent Vaux en rajoute une couche. Pour lui, tout début de traitement d’un conflit entre oiseaux migrateurs et autochtones est une « folie« , un « appel d’air à l’immigration clandestine » de toute espèce de volatiles, comme si le but ultime d’un étourneau était de se sédentariser dans une jungle.

A Nice, Christian Esse ne veut pas se faire distancer. Il ne jure que par le retour du délit de solidarité à l’encontre des partageux assimilés à des passeurs d’oiseaux de passage dénoncés quant à eux comme clandestins. Il s’étrangle de rage quand il évoque tous ces oiseaux migrateurs, de plus en plus nombreux, qui remettent en cause notre modèle de société, ces « populations [avicoles] qui n’ont pas le même mode de vie en société, ne respectent pas les droits et les devoirs de la République française, la bafouent, l’insultent. Tout le monde a en tête l’affaire Leonarda [NDLR une jeune grive qui voulait se sédentariser en France]. »

Toujours dans les Alpes-Maritimes, allez savoir pourquoi, Eric Cie dénonce sur les ondes radio le laxisme de la gauche, l’encouragement à la création de filières clandestines. Il accuse la France d’être « le maillon faible de l’Europe des politiques migratoires« . Il voudrait que les distributions de graines, l’attribution de nids, l’accès aux soins vétérinaires en cas de maladie ou de blessure soient réservés aux seuls oiseaux « dont un parent au moins est français ou européen ».

On s’arrêtera un instant sur le cas de Nicolas Sarre, et sa célèbre « méprisance » pour les oiseaux migrateurs. Dans son magistral ouvrage Tout pour la France, paru en 2016, copié ensuite par Trump et sa formule « America first« , il écrit vouloir faire passer à 10 ans au moins le délai de résidence [des oiseaux migrateurs] pour devenir Français, contre 5 ans actuellement. Pour toucher le RSA (revenu de solidarité avicole), un [oiseau migrateur] devra justifier de 5 ans de résidence en France et d’un an de travail minimum. Les oiseaux nés en France mais de parents en situation illégale ne pourraient pas accéder à la nationalité française, pas plus que ceux qui auraient été condamnés pour survol d’une centrale nucléaire ou flashés pour vitesse excessive en vol plané par vent favorable. Et le regroupement familial du reste de la couvée serait bien évidemment suspendu. Et pas question de menu granivore de substitution au menu insectivore dans les volières éducatives. Pour finir, c’est le fameux discours de Grenoble, en 2010, qui rivalise avantageusement avec le Discours de Suède d’Albert Camus en 1957, qui constitue l’acmé de la pensée du maître penseur en matière de politique migratoire pour les oiseaux de tout plumage : oui, je vais vous le dire, il y a un lien entre insécurité et immigration non régulée des volatiles. Et c’est cette insécurité qu’il s’agit de combattre au karcher dans les quartiers où les oiseaux migrateurs, en véritable racaille, s’installent, nichent, croassent et se multiplient.

Dans cette politique du « plus haut, plus fort, plus dur« , gare à celui qui reste en retrait, sus à l’adepte des demi-mesures. C’est ainsi qu’Emmanuel Mac se distingue par des mesures encore plus coercitives que celles de ses prédécesseurs à l’encontre des oiseaux migrateurs. Il s’arrête juste avant l’image apocalyptique du tsunami et se contente, si l’on peut dire, de parler de « vagues migratoires (…) inédites depuis la fin de la Seconde guerre mondiale« . Le temps est bien loin où il félicitait Angela Mère pour sa politique migratoire. Avant le printemps 2017, on laissait vivre et surtout survivre des zones provisoires de nidification pendant quelques semaines ou quelques mois, surtout pendant la période hivernale. Depuis mai 2017, c’est fini : les bénévoles de la LPO travaillent dans la rue, dans les intempéries et sous la pression menaçante des chasseurs.
Il faut dire qu’Emmanuel a, en la personne de son ministre de l’Intérieur, un certain Gérard Colle, un archétype de la politique de répression vis-à-vis des oiseaux migrateurs. Mais pourquoi tant de haine ? Une quasi idée fixe qui l’occupe 24 heures sur 24. Une marotte qui s’est développée sur le tard ? Une posture qui lui donne l’air accablé et malheureux de Zaccaria RIPP. Ce n’est pas lui qui risque d’éprouver « de faux bons sentiments » à l’égard des partageux. Avec Gérard, la chasse aux oiseaux migrateurs est ouverte 365 jours par an, 366 les années bissextiles. Ceux d’entre eux qui seront enfermés dans les camps de rétention avicole pourront désormais y croupir 3 mois, quel que soit leur âge. On peut déjà y voir, derrière les grilles des volières, des oisillons de quelques semaines qui téteraient encore leur mère si leur mère avait des seins et du lait. Il est aussi question d’envoyer dans les centres d’hébergement d’urgence des gardes champêtres pour identifier et trier les oiseaux, ceux qui pourront peut-être se sédentariser, et les autres pour lesquels c’est le fameux oust ! dehors ! et n’y revenez pas ! Et Gérard de renchérir : « Bien sûr, je pense que ceux qui sont déboutés du droit d’asile doivent aujourd’hui être expulsés. » Bilan : plus 14% d’éloignements [d’oiseaux migrateurs] sur les onze premiers mois de l’année [2017].

Mon beau pays par l’hiver soumis
Quand reverrons-nous L’hirondelle
Noire et blanche, noire et blanche
Quand reverrons-nous L’hirondelle
Blanche au ventre et noire aux ailes

(Gilles Servat, L’Hirondelle)

Mais pourquoi un tel acharnement puisque, pour la plupart, ces oiseaux ne désirent que poursuivre leur vol vers le Nord-est ? Ceux qui souhaitent rester en France, comme les cigognes, sont rares et ne font que s’adapter au réchauffement climatique. Pourquoi donc ce front de haine ? Parce que ces oiseaux, en provenance le plus souvent d’Afrique, ont eu le tort, pour cause d’épuisement, de faire une première escale en Italie ou en Grèce, enfin dans un pays de l’Union européenne qui n’est pas celui de leur destination finale. Et les Etats se sont entendus à Dublin pour obliger les oiseaux à régulariser leur situation dans le pays où ils se sont posés la première fois, même s’ils en gardent le souvenir traumatisant d’enfermement, d’humiliations en tout genre et de sévices.

Quand ils se posent pour la première fois dans un pays de l’UE, les oiseaux sont contrôlés et surtout bagués. Cette bague, qui leur colle à la peau, porte mention de leur identité et du pays où ils se sont posés. Quand ils se posent ensuite dans un autre pays, pour s’y installer définitivement ou non, ils sont contraints de repartir faire leur demande d’asile dans le pays où ils se sont posés d’abord, quand bien même ils n’ont aucun désir de s’y installer et craignent même d’y remettre les pattes. Pour eux, la technique est bien rodée et le piège se referme inéluctablement.

Alors, quand vous croisez ces pauvres migrateurs devenus malgré eux d’éternels errants, ne vous demandez pas s’ils viennent d’un pays en guerre ou en crise économique. Donnez leur quelques graines et surtout peut-être un sourire, et dites-vous que dans quelques années, ils seront rejoints, inéluctablement, par les millions d’autres oiseaux qui seront devenus migrateurs malgré eux à cause des dérèglements climatiques qui s’accélèrent, et dont ils ne sont pas non plus responsables.

Yves Colombet, avril 2018

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Affichette RESF

(version pdf : RESF affiche)

Le Réseau Education Sans Frontières est composé de collectifs, de mouvements associatifs, de mouvements syndicaux, de fédérations de parents d’élèves, …
qui militent et agissent pour que les enfants de parents étrangers, en situation régulière ou non, soient scolarisés dans de bonnes conditions, et que ces familles soient traitées avec la dignité qui leur est due, conformément à la Convention Européenne des Droits de l’Homme.

Si vous connaissez des enfants de familles sans papiers dans vos classes, dans la classe de vos enfants, si vous voulez les aider, vous pouvez vous adresser à RESF.

RESF en Côte-d’Or :

http://resf21.noblogs.org/
resf21-discussion@rezo.net
réunions chaque premier mardi du mois
au 45 rue Parmentier à Dijon

RESF national :
http://www.educationsansfrontieres.org/

 

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Jeunes majeurs sans papiers : article

retour de stage, par Fabian Clément (FSU) :

article-jeunes-majeurs-sans-papiers

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Permanences SOS Refoulement et CIMADE

SOS REFOULEMENT

Adresse : 15 rue Vaillant 21000 Dijon

Tél. :         03 80 68 05 00

e-mail : sosrefoulement@gmail.com

2 lieux de permanences :

– CSF (Confédération Syndicale des Familles) 15 rue Vaillant 21000 Dijon

Lundi :               à partir de 14h30

Mercredi :       à partir de 14h30

– Maison des Associations 2 rue des Corroyeurs 21000 Dijon

Mercredi :       9h-12h et 14h-17h

 CIMADE                  

Adresse : 14 Bvd de Brosses 21000 Dijon

Tél. :         03 80 53 31 19

Permanences :

Mardi :              de 9h à 12h (permanence téléphonique 03 80 53 31 19)

Mercredi :       de 9h à 12h

Jeudi :               de 9h à 12h

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livret accueil

Vous trouverez ici au format pdf un livret d’accueil pour les migrants,

indiquant les adresses utiles sur Dijon et ses alentours :

>>>livret-accueil<<<

—–

et voici le contenu :

 

ADMINISTRATIONS ET ASSOCIATIONS UTILES A LA DEMANDE DE SEJOUR ET D’ASILE .

Les trajets en bus ou tram sont donnés à partir du Centre Ville, arrêt le plus proche de la place Darcy, lorsqu’aucune ligne de transport en commun n’est indiquée, c’est qu’il est plus rapide de s’y rendre à pied.

Pour tout renseignement sur les tarifs et les horaires des bus et tram :

16 place Darcy

21000 Dijon

Ouverture : Du lundi au Samedi de 9h30 à 19h.

Tél : 03 80 11 29 29

Site internet : www.divia.fr

ADMINISTRATIONS

Préfecture de la Côte-d’Or (1)

Service régional d’immigration et d’intégration

Courrier : 55, rue de la Préfecture

21041 Dijon Cédex

Tél: 03 80 44 64 00

Site internet : www.bourgogne.gouv.fr

Ouverture du lundi au vendredi de 8h30 à 13h.

Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (2)

14 B rue du Chapeau rouge

21000 Dijon

Tél. : 03 80 30 32 30

Ouverture du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et 13h30 à 16h30

e-mail : dijon@ofii.fr

Site Internet : www.ofii.fr

Aide aux problèmes administratifs et possibilité d’obtenir un rendez-vous avec une assistante sociale (problème concernant le regroupement familial,visite médicale en vue d’obtenir un titre de séjour, aide au retour au pays d’origine…)

ASSOCIATIONS

Collectif SOS Refoulement (3)

15 rue Vaillant

21000 Dijon

Tél. : 03 80 68 05 00

e-mail : sosrefoulement@gmail.com

Ouvert : lundi et mercredi à partir de 14h30

Autre permanence : Maison des Associations

2 rue des Corroyeurs

21000 Dijon

3ème étage : Bureau 314

Ouvert :mercredi de 9h à 12h et de 14h à 17h.

Tram : T2 direction Chenôve Centre. Départ : Darcy. Arrêt : Monge.

Aide administrative et juridique pour la constitution des dossiers de demande d’asile et de titres de séjour.Traduction en arabe, anglais, russe, serbe et albanais. Aide pour l’inscription des enfants à l’école, la cantine et dans les centres de loisirs.

Espoir d’asile (29)

Maison des associations

2 rue des Corroyeurs

21000 Dijon

http://www.espoirdasile.org

contact@espoirdasile.org

Tél : 03 80 64 36 02

Tram : T2 direction Chenôve Centre. Départ : Darcy. Arrêt : Monge.

Téléphoner pour avoir un rendez-vous. Aide à la demande d’asile. Cours de langue française.

 

Cimade (4)

14 Boulevard de Brosses

21000 Dijon

03 80 53 31 19

Prendre rendez-vous le mardi entre 9h et 12h.

Aide administrative et juridique pour la constitution des dossiers de demande d’asile et de titres de séjour.Cours d’apprentissage de la langue française

Secours Catholique (5)

9ter Boulevard Voltaire

21000 Dijon

03 80 68 09 80 – 06.77.52.22.81.

e-mail : bourgogne@secours-catholique.org

Site Internet : http://bourgogne.secours-catholique.org

Ouverture : Lundi au Vendredi de 14h à 17h

Bus : L5, direction Université. Départ : Square Darcy. Arrêt Prison.

L3, direction Epirey. Départ : Darcy-Sévigné. Arrêt Lycée Hipppolyte Fontaine

L6, direction Longvic. Départ : République. Arrêt Lycée Hippolyte Fontaine

Aide administrative et juridique pour la constitution des dossiers de demande d’asile et de titres de séjours.

HEBERGEMENT

 

Coallia – Premier Accueil des Demandeurs d’Asile – Mise à l’Abri des Demandeur d’Asile – PADA – MADA (6)

36 rue de Bourgogne

21121 Fontaine-les-Dijon

Tél. : 03 80 28 20 11

Ouvert : Lundi, Mercredi, Vendredi: 9H30-13H

Mardi, Jeudi: 9H30-12H30; 14H-16H30

Mardi aprés-midi: permanence commune avec Pôle-Emploi.

Bus : L 4, direction Nation : départ : Darcy-Devosge. Arrêt Houdart.

Accueil et orientation d’urgence et durable dans les foyers d’hébergement des demandeurs d’asile primo-arrivants. On peut s’adresser directement à ce service ou via d’autres services (préfecture…).Domiciliation postale.

Hébergement d’urgence (7)

4 ter rue Sadi Carnot

21000 Dijon
Appel gratuit : 0800.30.63.06 ou 115 . Appel nécessaire chaque jour à partir de 16h30 pour pouvoir avoir une place pour la nuit qui vient.

Tram : T2 ; direction Valmy; départ : Darcy. Arrêt Dijon-Drapeau.

 

Accueil de jour SDAT (32)

Restaurant Populaire

15 Bis Rue des Corroyeurs

21000 Dijon

Tél : 03 80 30 69 29

Bus : L5 ; direction Université. Départ Square-Darcy. Arrêt Suquet. L12 direction Chicago ; départ Square-Darcy. Arrêt Suquet.

Ouvert : Du lundi au vendredi de 8h30 à 17h.

Petit-déjeuner gratuit (8h30 à 9h30) et repas de midi à tout petit prix. Activités culturelles. Possibilité de laver son linge (8h30 à 10h30), prendre une douche.

 

Repas le midi (50)

Dans différentes salles paroissiales, repas gratuits.

Lundi midi jusqu’à fin Avril : salle de la paroisse Notre-Dame

7 rue du Nord

21000 Dijon

Tram : T1 direction Quétigny-Centre. Départ Darcy. Arrêt République. T2 direction Valmy. Départ Darcy. Arrêt République.

 

Mardi midi : salle de la paroisse Ste-Bernadette

16 Boulevard des Martyrs de la Résistance

21000 Dijon

Tram : T1 direction Quétigny-Centre. Départ Darcy. Arrêt Grésilles.

 

Jeudi midi : salle de la paroisse St-Pierre

Place Wilson

21000 Dijon

Bus : L5 direction Université. Départ Square-Darcy. Arrêt Wilson-Dumont. L12 direction Chicago. Départ Square-Darcy. Arrêt Wilson-Dumont.

 

Vendredi midi : salle de la paroisse Ste Chantal

16 Bld Eiffel

21000 Dijon

Bus : L4 direction Chenôve Centre commercial. Départ Square-Darcy. Arrêt Sainte-Chantal.

 

LES SERVICES ET ASSOCIATIONS D’AIDE : NOURRITURE, VÊTEMENTS, COURS DE FRANCAIS.

 

Centre Communal d’Action Sociale (8)

11 rue de l’Hôpital

21000 Dijon

03 80 44 81 00

Ouverture du Lundi au Vendredi 8h à 18h.

Tram : T2 ; direction Chenôve Centre. Départ : Darcy. Arrêt Monge.

Pour rencontrer une assistance sociale, dossier de demande de cartes de sécurité sociale, renseignements …

 

Secours Catholique (5)

9 ter bd Voltaire

21000 DIJON

Tél. : 03 80 68 09 80 – 06.77.52.22.81.

e-mail : bourgogne@secours-catholique.org

http://bourgogne.secours-catholique.org

Ouverture : Lundi au Vendredi de 14h à 17h.

Bus : L5, direction Université. Départ : Square Darcy. Arrêt Prison.

L3, direction Epirey. Départ : Darcy-Sévigné. Arrêt Lycée Hipppolyte Fontaine.

L6, direction Longvic. Départ : République. Arrêt Lycée Hippolyte Fontaine.

Aide alimentaire.

Cours de français : ils ont lieu le matin mais il faut aller à la permanence de l’après-midi pour prendre rendez-vous.

 

Restaurants du Cœur – Les Relais du Cœur

Centre Dijon-Nord (9)

Dijon Nord :
12 rue de la Brot (ZI cap nord/Saint-Appolinaire)

21000 Dijon

03 80 78 04 46
Ouvert : lundi, mardi, jeudi et vendredi entre 14 h et 17 h

Bus : L3 direction Epirey Cap Nord. Départ : Darcy-Sévigné. Arrêt Epirey-Cap Nord.

Inscription possible en permanence, sur place.
Alimentation. Vêtements gratuits et en grand nombre pour hommes, femmes et enfants. Relais bébés (toutes fournitures)

Cafétaria (gratuite). Accueil et écoute par des assistantes sociales.

Cours de français et d’informatique.

Bibliothèque, places de cinéma et de spectacles offertes. Salon de coiffure gratuit.

Aide à la recherche d’emploi (si autorisation de travail).
Centre Dijon-Sud (10)

1 rue Morel Retz
21000 DIJON
03.80.66.76.39

Ouvert : lundi, mardi, jeudi et vendredi entre 14 h et 17 h

e-mail : ad21.siege@restosducoeur.org

Site Internet : http://dijon.restosducoeur.org

Bus : L5 direction Université. Départ : Square Darcy. Arrêt Wilson-Dumont.

L11 direction Parc de la Colombière. Départ : Théâtre. Arrêt Morel-Retz.

Hébergement d’urgence, aide alimentaire, vêtements.


Centre Commercial Kennedy (11)
1, Boulevard des Valendons

21 Chenôve
Tram : T2 ; direction Chenôve-Centre. Départ : Darcy. Arrêt Valendons
Ouvert : mardi et vendredi de 14h à 17h.

Distribution alimentaire.

 

Croix-Rouge Française (15)

9B Boulevard du Champ-aux-Métiers BP 28

21800 QUETIGNY

Tél. : 03 80 58 14 01

e-mail : dd21@croix-rouge.fr

Site Internet : www.croix-rouge.fr

Tram et bus : T1, direction Quétigny-Centre. Départ : Darcy. Arrêt Grand Marché puis rejoindre l’arrêt Centre Commercial et prendre L16 direction Crimolois. Arrêt Quétigny-Champ-aux-Métiers.

Hébergement provisoire lorsque le statut de réfugiés a été obtenu.

Epicerie sociale de la Croix-Rouge (12)

31C rue Auguste Blanqui

21000 Dijon

03 60 92 40

Tram et bus. T1, direction Quétigny-Centre. Départ : Darcy.Arrêt République 2 puis prendre le bus L6, direction Dijon-Toisond’Or. Arrêt Dijon-Cité du Soleil.

Pour trouver de la nourriture très peu chère.

Secours populaire (9)

Boutique de la solidarité

15 rue de la Brot ZAE Cap Nord

21000 Dijon

Tél: 03 80 30 20 70

Email : contact@spf21.org

Site internet : www.spf21.org/

Bus : L3 direction Epirey Cap Nord. Départ : Darcy-Sévigné. Arrêt Epirey-Cap Nord.

Ouverture : Lundi au vendredi de 9h30 à 13h et 14h à 16h30.

Aide alimentaire. Vêtementerie et tout ce qu’il faut pour les bébés.

 

 

Communauté Emmaüs de Dijon (13)

RN 74 – Route de Dijon

21490 Norges-la-Ville

Tél. : 03 80 23 80 11

e-mail : emmaus.dijon.norges@wanadoo.fr

Le dimanche, il n’y a pas de bus pour se rendre à Norges mais le mercredi et samedi ; T2 direction Dijon-Valmy. Départ : station Darcy. Arrêt Dijon-Europe puis se rendre à l’arrêt Dijon-Toisond’Or et prendre le bus Transco direction Flacey. Arrêt Norges-Sources.

Hébergement même pour les gens en situation irrégulière (s’il y a de la place).

Magasin ouvert les mercredi de 14h30 à 17h30, les samedi et dimanche de 14h30 h à 17 h 30 où l’on peut trouver toutes sortes d’objets, vaisselle, vêtements, livres, vélos d’occasion…, à bas prix.

 

Magasin Emmaüs de Chenôve (14)

3 rue Paul Langevin

213000 Chenôve

03 80 58 80 49

Ouvert : mardi au vendredi de 13h30 à 18h ; samedi de 10h30 à 12h et de13h30 à 18h.

Bus : L4, direction Chenôve-Centre Commercial. Départ : station : square Darcy. Arrêt Chenôve-Charton.

Magasin où l’on peut trouver toutes sortes d’objets, vaisselle, vêtements, livres, vélos d’occasion …., à bas prix.

 

1000 sapes : boutique de vêtements (51)

Centre commercial. Espace Poincaré

17 rue de la Boudronnée

21000 Dijon

Tél : 03 80 28 71 17

Ouvert : Lundi au Vendredi de 10h à 12h et de 14h à 18h.

Tram : T1, direction Quétigny-Centre. Départ : Darcy. Arrêt Poincaré.

Vente de vêtements d’occasion et neufs à bas prix.

 

Alliance française de Bourgogne (16)

17 rue Diderot

21000 Dijon

Tél. : 03 80 31 67 46

e-mail : alliance-bourgogne@wanadoo.fr

Site Internet : www.alliance-francaise-bourgogne.com.fr

Bus : L3 direction Epirey-Cap Nord. Départ Darcy-Sévigné. Arrêt 30 Octobre.

Cours de français payants : 9,15€ pour 2 heures de cours ou forfait pour 50 heures par mois : 425€. Tout public, débutants et avancés avec une grande souplesse en ce qui concerne le nombre d’heures.

SANTE

NUMEROS URGENCES : Hôpital-SAMU : 15

Pompiers : 18

Police : 17

Hôpital-Permanence d’accès aux soins de santé – La PASS (17)

14 rue Paul Gaffarel

21000 Dijon

03 80 29 53 04

Tram : T1 ; direction Quétigny-Centre. Départ : Darcy. Arrêt CHU-Hôpitaux.

Ouverture : Lundi 12h / 17h30, Mardi 8h30 / 13h30, MERCREDI FERME, Jeudi 9h / 17h30, Vendredi 8h30 / 13h30.

En dehors de ces horaires s’adresser aux urgences à la même adresse. 

Tous types de soins, suivi des traitements, écoute pour tous ceux qui en ont besoin même sans carte de sécurité sociale.

Dispensaire Départemental (18)

1 rue Nicolas Berthot

21000 Dijon

08 00 10 06 05

Ouverture : Lundi : 9h00 – 12h30 et 14h00-18h00

Mardi : 9h00 – 12h30 et 14h00-18h00

Mercredi : 9h00 – 12h30 et 14h00-18h00

Jeudi : 9h00 – 12h30 et 14h00-18h00

Vendredi : 9h00 – 12h30 et 14h00-18h00

Détections des maladies infectieuses : tuberculose et maladies sexuellement transmissibles; vaccinations.

Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) (19)

8 rue du Docteur Maret

21000 Dijon

Pour écrire : Caisse Primaire d’Assurance Maladie BP 34548
21045 Dijon Cedex

Tél : 3646 (Tarif moyen de 6 cts d’euro par minute depuis un poste fixe.)

Site internet : www.ameli.fr

Ouverture : Lundi : de 09h00 à 12h00 et de 13h30 à 16h30

Mardi : de 09h00 à 12h30

Mercredi : de 09h00 à 12h00 et de 13h30 à 16h30

Jeudi : de 09h00 à 16h30

Vendredi : de 09h00 à 12h00 et de 13h30 à 16h30

Pour demander les cartes d’Aide Médicale d’Etat (AME) ou la Couverture Maladie Universelle (CMU).

FAIRE DU SPORT

Street work out (20)

Association Agrez Barz qui propose un entrainement sportif à base d’exercices de musculation en extérieur, gratuit et ouvert à tous. Cet entrainement se tient généralement au Lac Kir. Pour en connaître les lieux, jours et horaires, aller sur le site Facebook de l’association.

PISCINES

Piscine du Carrousel (21)
1 cours du Parc

21000 Dijon

Tél : 03 80 67 20 12

Bus : L6, direction Longvic. Départ : Théâtre. Arrêt piscine Carrousel.
Tarif : 3,20 euros
Ouverture :
Lundi : du 12h à 13h30
Mardi : 12h à 17h15
Mercredi : de 14h à 18h
Jeudi : de 7h à 9h – de 11h à 17h15 et de 18h à 22h
Vendredi : de 12h à 13h30
Samedi : de 12h à 20h
Dimanche : de 8h à 13h et de 14h30 à 18h30

 

Piscine des Grésilles (22)
Allée Marius Chanteur

21000 Dijon
Tél : 03 80 71 37 35

Bus : L3, direction Epirey-Cap Nord. Départ : Darcy-Sévigné. Arrêt Dallas-CRI.
Tarif : 3,20 euros
Ouverture :
Lundi : de 11h à 14h30
Mardi : de 7h30 à 9h – de 11h à 13h30
Mercredi : de 7h30 à 11h – de 15h30 à 20h
Jeudi : de 7h30 à 9h – de 12h à 13h30
Vendredi : de 7h30 à 9h – de 12h à 13h30 – de 18h à 22h
Samedi : de 9h à 17h (grand bassin) et de 11h30 à 17h (petit bassin)
Dimanche: de 8h à 13h et de 14h30 à 18h30

Piscine de la Fontaine d’Ouche (23)
Allée de Ribeauvillé

21000 Dijon
Tél : 03 80 43 38 19

Bus : L3, direction Fontaine d’Ouche. Départ : Darcy-Devosge. Arrêt : Piscine.

Tarif : 2,50 euros
Ouverture :
Lundi : de 12h à 14h et de 18h à 20h
Mardi : 7h30 à 9h – 12h à 14h – 18h à 22h
Mercredi : 14h à 18h
Jeudi : 7h30 à 9h – 12 à 14h
Vendredi : 7h30 à 9h – 12h à 14h
Samedi :de 9h à 18h (grand bassin) et de 11h15 à 18h (petit bassin)
Dimanche: de 8h à 13h et de 14h30 à 18h

DES TERRAINS DE SPORT EN ACCES LIBRE .

Certains terrrains situés dans les stades sont ouverts à tous en dehors de la présence des équipes ou des écoles qui les utilisent.

Stade des Poussots : (24)

204 rue d’Auxonne

21000 Dijon

Bus : L12 direction Chicago. Départ : Square Darcy ; arrêt : Poussot.
Terrains de foot

Stade Bourillot :
(25)

75 route de Longvic

21000 Dijon

Bus : L6 direction Longvic. Départ : Théâtre. Arrêt Wilson-Sisley.
Terrains de rugby, 2 terrains de football à 7, 2 terrains de handball, 2 terrains de basket

Stade Epirey :(26)

Allée Marius Chanteur

21000 Dijon

Bus : L3 direction Epirey-Cap-Nord. Départ : Darcy-Sévigné. Arrêt Dallas-CRI.
3 terrains de football, 2 terrains de handball, 2 terrains de basket

Stade de la Fontaine D’Ouche :
(27)

Avenue du Lac

21000 Dijon

Bus L3 direction Fontaine d’Ouche. Départ : Darcy-Devosge. Arrêt Chanoine Kir ou Avenue du Lac.
1 terrain de football, 1 terrain de mini-foot éclairé.

Terrains de la Combe à la Serpent :(28)

Au dessus de la Fontaine d’Ouche

21000 Dijon

Bus : L3 direction Fontained’Ouche. Départ : Darcy-Devosge. Arrêt : Belin.
3 terrains de foot

Terrains multi-sports en libre accès pour tous et tout le temps :

Terrain des Corroyeurs (29)

Rue des Corroyeurs 21000 Dijon

Tram : T2 direction Chenôve-Centre. Départ : Darcy. Arrêt : Monge.

Terrain multisports Fontaine d’Ouche (30)

Quai des Carrières Blanches 21000 Dijon.

Bus : L3 direction Fontaine d’Ouche. Station Darcy-Devosge. Arrêt Piscine.

 

Terrain multisports des hauts de Montchapet (31)

Allée Guillaume Apollinaire 21000 Dijon

Bus : L4 direction Nation. Départ : Darcy-Devosge. Arrêt Hoin.

Terrain multisports Tivoli (32)

Rempart Tivoli 21000 Dijon
Bus : Ligne City. Départ Darcy. Arrêt Berbisey.


Square des Violettes (33)

Rue des Valendons 21000 Dijon

Tram : T2 direction Chenôve-Centre. Départ : Darcy. Arrêt Valendons.

Mini terrain de football et aire équipée d’agrès de fitness adultes

Parc des Argentières (34)

21000 Dijon

Bus L5, direction Université. Départ : Square-Darcy. Arrêt : Mansart.

1 mini-foot et un parc


Stade Stalingrad (35)

Avenue de Stalingrad 21000 Dijon

Bus : L6 : direction Toison d’Or. Départ République 1. Arrêt La Vapeur.

Terrain de foot

 

Terrain boulevard de l’Ouest (36)

36 Bd de l’Ouest 21000 Dijon

Bus : L10 direction Talant-Citadelle. Départ : Darcy-Devosge. Arrêt : St-François.

 

LES PARCS ET LES JARDINS

 

Entrée gratuite, ouverts du lever au coucher du soleil: pour se reposer sur les pelouses, près des fontaines, se promener, courir …

Ici sont données quelques adresses mais il y en a pleins d’autres …

 

Lac Kir (20)

Entrée de Dijon le long de la D905.

Bus : ligne 12 direction Plombières-les-Dijon. Départ station Square Darcy, arrêt Le Lac.

Terrains de sport, promenades, baignades en été, parcours de fitness …

 

Jardin Darcy (37)

Place Darcy

 

Jardin de l’Arquebuse (38)

1 avenue Albert 1er

Grand jardin avec des grands arbres, des fontaines …

 

Parc de la Colombière (39)

Cours du Parc

Bus : Ligne 5, direction Université. Départ station square Darcy, arrêt Wilson-Dumont puis prendre Ligne 11 direction Parc de la Colombière, station Wilson-Sisley jusqu’à l’arrêt Parc de la Colombière.

Assez grand pour y courir, jouer au foot, se promener ….

 

Parc de la Combe à la Serpent (28)

Au-dessus de la Fontaine d’Ouche

Bus : Ligne 3 direction Fontained’Ouche. Station Darcy-Devosge. Arrêt Belin.

Zone naturelle pour faire de grandes promenades.Terrains de foot ; présences d’animaux sauvages

 

ACHETER ET REPARER SON VELO

 

Les deux adresses suivantes sont des ateliers animés par des associations. Pour profiter des services proposés, il faut adhérer à l’association : le tarif est de 10€ pour les personnes sans ressources.

La Rustine (52)

5 rue du Havre (au fond de la cour à droite)

21000 Dijon

Tél : 03 73 27 03 66

Site internet : http://larustine.org

Ouverture : Lundi et Vendredi : 16h à 20h. Samedi et Dimanche : 14h à 18h.

Tous les adhérents peuvent y réparer leur vélo. Sont à disposition des pièces détachées et des outils. Des bénévoles aident à la réparation.

La Bécane à Jules (53)

17 rue de l’Ile

21000 Dijon

03 80 49 18 06

Tél : 03 80 49 18 06

Site internet : www.labecaneajules.fr

Mail : contact@labecaneajules.fr

Ouverture : Mardi, Jeudi et Vendredi de 17h00 à 19h30. Mercredi de 15h30 à 19h30. Samedi : 10h à 13h

Tous les adhérents peuvent y réparer leur vélo. Sont à disposition des pièces détachées et des outils. Des bénévoles aident à la réparation. Vente de vélos d’occasion.

CULTURE

 

BIBLIOTHEQUES

 

Site internet : www.bm-dijon.fr

Pour lire des livres, les journaux, consulter Internet. Pour emprunter des livres, DVD, CD : c’est gratuit. Il faut un papier d’identité et un justificatif de domicile (l’adresse d’un ami ou d’un bénévole peut convenir). Attention, les horaires changent pendant les vacances scolaires.

Patrimoine et étude (40)

3 rue de l’École de droit

Tél. 03 80 48 82 30

Ouverture : Mardi, jeudi, vendredi : de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 18h30
Mercredi et samedi : de 9h30 à 18h30

Centre-ville la Nef (41)

1 place du Théâtre

Tél. 03 80 48 82

Ouverture : Mardi au Vendredi : 11h à 18h

Samedi : 10h à 17h

Mansart (42)

2 boulevard Mansart

Tél. 03 80 48 80 50

Bus : ligne 12, direction Chicago. Départ : square Darcy. Arrêt Salengro.

Ouverture : mardi et vendredi de 14h30 à 18h30,
mercredi de 10h à 12h et de 13h30 à 18h, jeudi de 14h30 à 19h

samedi de 10h à 12h et de 13h30 à 17h.

Champollion (43)

14, rue Camille Claudel

Tél. 03 80 48 84 00
Tram ou bus : Tram1 : direction Quétigny-Centre. Départ Darcy. Arrêt Grésilles.

Bus : L3 direction Epirey Cap Nord. Départ : Darcy-Sévigné. Arrêt Place des Savoirs.

Ouverture : mardi et jeudi de 13h à 18h,
mercredi de 10h à 12h et de 13h à 18h,
vendredi de 13h à 17h,
samedi de 10h à 12h et de 13h à 17h.

 

Fontaine d’Ouche (44)

Centre commercial de la Fontaine d’Ouche

Tél. 03 80 48 82 27
Bus: L3 direction Fontaine d’Ouche. Départ Darcy-Devosge. Arrêt Chanoine Kir.

Ouverture : mardi et vendredi de 15h30 à 18h30,
mercredi de 10h à 12h et de 13h30 à 18h, jeudi de 15h30 à 19h

samedi de 10h à 12h et de 13h30 à 17h.

MUSEES

L’entrée est gratuite pour tout le monde.

Musée des Beaux-Arts (45)

Palais des ducs et des Etats de Bourgogne

21000 Dijon

Site internet : mba.dijon.fr
Ouvert tous les jours sauf le mardi
du 2 mai au 31 octobre de 9h30 à 18h
du 2 novembre au 30 avril de 10h à 17h

Peintures, sculptures

Musée archéologique (46)

5 rue du Docteur Maret

21000 Dijon

Tél : 03 80 48 83 71

Objets des époques préhistoriques jusqu’au XVème siècle.

 

Musée de la vie bourguignonne Perrin de Puycousin (47)
Monastère des Bernardines
17, rue Sainte-Anne
21000 Dijon
Tél. 03.80.48.80.90
Fax. 03.80.48.80.99
Courriel : museeviebourguignonne@ville-dijon.fr

Ouvert du 1er octobre au 30 avril de 09h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00,
puis du 02 mai au 30 septembre,  de 09h00 à 12h30 et de 13h30 à 18h00 .

Objets , films sur la vie des français au XIXème siècle.

SORTIR

Les Tanneries (48)

15 Boulevard de Chicago

21000 Dijon

Tél. 03 80 41 19 56

Bus : L12, direction Chicago. Départ, station square Darcy. Arrêt Champeaux.

Ouverture tous les mercredis à partir de 15h : cybercafé gratuit, zone de gratuité où on peut trouver des habits gratuits et autres objets du quotidien.

Concerts les week-ends à prix modiques ou prix libres. 

 

La Péniche Cancale (49)

Port du Canal

21000 Dijon

Tél. 03 80 43 15 72

Site internet : penichecancale.com

Tram : tram 2 direction Chenôve-Centre. Départ : Darcy. Arrêt 1er Mai puis à pied suivre la direction de l’obélisque et la péniche est juste derrière sur le port.

Ouvert du Jeudi au Vendredi de 18h à 2h du matin.

Concerts le jeudi et le samedi : chanson, jazz, world, pop, rock, folk, reggae, ska, soul, funk…
Lives et Dj sets le vendredi : funk, hip hop, reggae, brésilien, latino, électro…

Prix maximum 9 euros, des soirées gratuites ou à petits prix (3 euros environ).

 

 

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Témoignage : Expulsés des Lentillères

 


Une journée
particulière

Les élèves trouvent parfois des justifications
surprenantes à leurs absences. Pour deux élèves de la classe
d’accueil, la justification n’est toujours pas parvenue au
collège. Nous avons appris par les médias que la préfecture
devrait envoyer un courrier avec écrit dessus EXPULSES.

Jeudi
19 novembre 2009, le collège les Lentillères s’est réveillé
comme les jours précédents. A la sonnerie, les élèves ont suivi
leurs professeurs pour le premier cours de la journée. Les
retardataires se sont précipités au bureau des surveillants pour
justifier leur retard. Un petit groupe d’élèves attendaient
patiemment leur tour devant la porte de l’infirmerie. C’est dans
un climat laborieux qu’a été dressée la liste des absents du
matin.

Des
bruits ont commencé à arpenter les couloirs, lorsque nous avons
appris que Mikkail et Nazika Ouzouyan n’étaient pas au collège.
Leur professeur avait dessiné un gros point d’interrogation à
côté de leurs noms. Mikkail et Nazika n’étaient pas là et
personne n’était en mesure de prédire s’ils allaient revenir, y
compris leurs camarades de la classe d’accueil de primo arrivants
qui les attendaient comme tous les matins. La certitude est venue à
la lecture d’un article du
Bien
Public
affiché en salle
des professeurs.

 

Travail d’un ancien élève de 3e

Travail
d’un ancien élève de 3
e

Onze
Géorgiens avaient été expulsés la veille de leurs domiciles
respectifs. Les accords de Dublin (2003) prévoient que l’Etat
membre de l’Union européenne dans lequel a été introduite pour
la première fois une demande d’asile est responsable de l’examen
de cette demande et est tenu de reprendre en charge la personne qui
dépose une nouvelle demande d’asile dans un autre Etat membre. En
d’autres termes, onze résidents côte-d’oriens ont été
déportés en Pologne depuis la base aérienne de Longvic parce qu’il
n’avaient pas les bons documents. Pourtant, de nos jours, ce n’est
pas le papier qui manque !

Les
personnels du collège les Lentillères ne sont pas férus de droit
international. Leurs statuts de fonctionnaires prévoient l’accueil
sans discrimination de tout enfant en âge d’être scolarisé.
Mardi 17 novembre à la fin des cours, ceux qui ont l’habitude de
s’attarder dans le collège ont vu arriver une femme enceinte
accompagnée d’un homme et suivie de cinq enfants apeurés. Ils
étaient venus faire le point de leur situation, dans l’établissement
scolaire où deux de leurs enfants sont toujours scolarisés.

Le
lendemain à 6 heures du matin, ils étaient réveillés par les
gendarmes. La mobilisation de plusieurs associations de citoyens n’a
pas réussi à empêcher l’action répressive des forces de l’ordre
établi. L’information a fait la Une des médias locaux entre le
bulletin quotidien des avancée de la grippe A et les fortes émotions
footballistiques provoquées par les bleus.

 

Travail d’un ancien élève de 3e

Travail
d’un ancien élève de 3
e

Parmi
les livres rangés en sciences humaines et sociales, j’ai retrouvé
en fin de semaine
les
Droits de l’enfant expliqués aux 11 / 15 ans

de Michel Pellaton et Patrice Brizard (Editions PEMF, 1999). Je l’ai
feuilleté nerveusement après l’avoir dépoussiéré. Quelques
articles ont attiré mon attention :

Article
2.2
Les Etats signataires
prennent toutes les mesures appropriées pour que l’enfant soit
effectivement protégé contre toutes formes de discrimination ou de
sanction motivées par la situation juridique, les activités, les
opinions déclarées ou les convictions de ses parents, de ses
représentants légaux ou des membres de sa famille.

Article
9.1
Les Etats signataires
veillent à ce que l’enfant ne soit pas séparé de ses parents
contre leur gré.

Si
l’honneur d’un pays, d’un modèle de société, ne tient qu’en
une main, ce n’est certainement pas celle qui contrôle la
trajectoire d’un ballon mais plutôt celle qui se referme sur un
stylo sous les flashes des photographes pour signer une loi
scélérate.

alfredo
giannuzzi

professeur
documentaliste

Liens :

 


 

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présentation du roman : « Tu peux pas rester là »

Tu
peux pas rester là

Jean-Paul Nozière a publié aux Editions Thierry
Magnier un roman de littérature jeunesse de grande actualité. Avec
des mots simples, il raconte l’histoire d’une enfant ménacée
d’expulsion parce qu’elle ne possède pas le bons documents
d’identité.

couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Je
m’appelle Mei. Je suis chinetoque, la sœur de Momo, la fille de
madame Rosa, la copine de Tom et plus tard je serai Présidente de la
République française… »

Mei
est née en Chine. Elle vit depuis six ans à Sponge avec Hua, sa
mère. Elle est scolarisée à l’école du quartier où elles sont
installées. Depuis son arrivée, Mei a réussi à apprendre le
français et à obtenir d’excellents résultats scolaires. Ses
camarades, loin de jalouser la réussite de la petite, sont en
adoration devant leur petite chinetoque et s’opposent à la
xénophobie de quelques adultes.

Malheureusement,
ni la mère ni la fille n’a de papiers français. Elles sont arrivées
illégalement en France, après un long et douloureux voyage. Pour
éponger la dette contractée auprès des passeurs, Hua
s’échine au noir pour un tout petit salaire dans un atelier de
confection. Leur existence se déroule comme ça, entre contraintes
et petits bonheurs.

 

Or
les gendarmes de Sponge ont reçu des ordres : il faut faire du
chiffre et donc expulser les sans-papiers de la ville. Ils ont déjà
décidé d’une rafle qui devrait avoir lieu lors d’une fête de
quartier. Tom, Léo, la directrice de l’école, le clochard du
square, et pleins d’autres encore, se mobiliser pour que Mei et Hua
restent à Sponge où elles ne mettent pas en danger l’ordre social
ni l’économie du pays. Durant la soirée, les forces de l’ordre
établi sont ridiculisées et doivent rebrousser chemin.

 

Le
récit se termine par une note personnelle de l’auteur :

L’histoire
de Mei ne se termine pas là. Imaginez la fin que vous souhaitez. Il
y a une fin que vous refuserez d’évoquer, parce que vous la
détestez. Celle-ci :

Hua
et Mei sont interpellées quelques jours après la fête de la lune.
Elles sont conduites en centre de rétention. Le juge du tribunal
administratif délivre un arrêté préfectoral de reconduite à la
frontière (APRF). Mei et Hua sont expulsées vers la Chine. "Putain,
j’y crois pas", dira Victor le dingue. Léo et Tom pleureront
toutes les larmes de leur corps d’enfant.

Mais
d’autres fins sont possibles…

 


 

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Glossaire

RESF 21 vient de réaliser un document :

Une rapide présentation de RESF 21, suivie d’un glossaire "juridique" et d’un glossaire "médico-social", ainsi que de contacts utiles.

Ca se trouve là :

Glossaire-Resf-04-09.pdf

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Des nouvelles de la manifestation à Vichy

Des nouvelles de la manifestation à Vichy

Voici quelques photos : Vichy08.pdf

 
… et des extraits d’articles de presse picorés sur le net :  081104 manif Vichy.doc

 


 

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