présentation du roman : « Tu peux pas rester là »

Tu
peux pas rester là

Jean-Paul Nozière a publié aux Editions Thierry
Magnier un roman de littérature jeunesse de grande actualité. Avec
des mots simples, il raconte l’histoire d’une enfant ménacée
d’expulsion parce qu’elle ne possède pas le bons documents
d’identité.

couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Je
m’appelle Mei. Je suis chinetoque, la sœur de Momo, la fille de
madame Rosa, la copine de Tom et plus tard je serai Présidente de la
République française… »

Mei
est née en Chine. Elle vit depuis six ans à Sponge avec Hua, sa
mère. Elle est scolarisée à l’école du quartier où elles sont
installées. Depuis son arrivée, Mei a réussi à apprendre le
français et à obtenir d’excellents résultats scolaires. Ses
camarades, loin de jalouser la réussite de la petite, sont en
adoration devant leur petite chinetoque et s’opposent à la
xénophobie de quelques adultes.

Malheureusement,
ni la mère ni la fille n’a de papiers français. Elles sont arrivées
illégalement en France, après un long et douloureux voyage. Pour
éponger la dette contractée auprès des passeurs, Hua
s’échine au noir pour un tout petit salaire dans un atelier de
confection. Leur existence se déroule comme ça, entre contraintes
et petits bonheurs.

 

Or
les gendarmes de Sponge ont reçu des ordres : il faut faire du
chiffre et donc expulser les sans-papiers de la ville. Ils ont déjà
décidé d’une rafle qui devrait avoir lieu lors d’une fête de
quartier. Tom, Léo, la directrice de l’école, le clochard du
square, et pleins d’autres encore, se mobiliser pour que Mei et Hua
restent à Sponge où elles ne mettent pas en danger l’ordre social
ni l’économie du pays. Durant la soirée, les forces de l’ordre
établi sont ridiculisées et doivent rebrousser chemin.

 

Le
récit se termine par une note personnelle de l’auteur :

L’histoire
de Mei ne se termine pas là. Imaginez la fin que vous souhaitez. Il
y a une fin que vous refuserez d’évoquer, parce que vous la
détestez. Celle-ci :

Hua
et Mei sont interpellées quelques jours après la fête de la lune.
Elles sont conduites en centre de rétention. Le juge du tribunal
administratif délivre un arrêté préfectoral de reconduite à la
frontière (APRF). Mei et Hua sont expulsées vers la Chine. "Putain,
j’y crois pas", dira Victor le dingue. Léo et Tom pleureront
toutes les larmes de leur corps d’enfant.

Mais
d’autres fins sont possibles…

 


 

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